Michaël Ferrier vit à Tokyo où il enseigne la littérature. Auteur de plusieurs romans (Kizu, la lézarde 2004, Tokyo, petits portraits de l’aube 2004, Sympathie pour le fantôme 2010) et d’essais (Japon, la barrière des rencontres 2009. À la croisée de différentes cultures – française, japonaise, créole – Michaël Ferrier a publié en 2012, Fukushima, récit d’un désastre (Gallimard 2012) un ouvrage marquant sur la catastrophe de Fukushima pour lequel il a été lauréat du Prix Édouard Glissant. Son dernier roman Mémoires d’outre-mer (Gallimard, 2015, prix Frantz Hessel), recherche les traces de son grand-père dans l’Océan Indien, et dévoile un pan méconnu de notre Histoire.
Au-delà de l’importance d’Edouard Glissant pour le Japon et la pensée de la créolisation, cette intervention propose une analyse de l’écriture romanesque d’Edouard Glissant et des outils que celui-ci a mis en place, notamment par un usage novateur de la ponctuation et de ses signes.
Lien vers l’intervention de Michaël Ferrier :